Rester assis chez soi, sans bouger toute la journée, en enchaînant les réunions visio, juste entrecoupées par un aller-retour dans la cuisine pour aller chercher quelque chose à grignoter est une catastrophe sanitaire. A la sédentarité s'ajoutent le stress, l'isolement, l'alimentation déséquilibrée, le sommeil perturbé par le manque d'activité physique et le travail permanent sur écran. Un cocktail explosif avec des résultats préoccupants : hypertension artérielle, glycémie mal contrôlée pour les diabétiques, mais aussi prise de poids chez les hommes comme chez les femmes. Avec un autre risque : le caillot sanguin, qui peut causer une phlébite ou une embolie pulmonaire parce qu'on ne bouge pas assez. Même phénomène que la station assise prolongée en avion sans boire suffisamment... Quelques conseils pour éviter cela : se lever et faire quelques pas pendant dix minutes toutes les deux heures. Boire, au moins un litre et demi par jour, en évitant les sodas hyper sucrés. Faire un peu d'exercice, monter les escaliers plusieurs fois par jour ou téléphoner systématiquement debout par exemple. A nous de recréer notre propre équilibre face aux contraintes...
https://www.franceinter.fr/emissions/ma-vie-de-patient/ma-vie-de-patient-du-dimanche-26-decembre-2021
La lutte contre la sédentarité chez les enfants reste un sujet de premier plan. Et quotidien : si vous restez 48 heures sans bouger, vous perdez le bénéfice des mouvements que vous avez produits, rappelle François Carré. Il conclut : « le plus difficile, pour bouger, c’est de mettre ses [...]
« Sitting is the new smoking » : l'indifférence vis-à-vis de l'inactivité physique en France fait penser à celle face au tabac il y a 40 ans ! Et c’est encore plus vrai pour les femmes. Pourtant, une récente étude du Collège Américain de Cardiologie révèle que les femmes ont [...]
En 2010, l’Association des Cardiologues Américains (American Heart Association : AHA) a défini une nouvelle conception de la santé cardio-vasculaire plus préventive et plus globale. L’AHA faisait déjà à l’époque la promotion d’une nécessaire évolution de nos prises en charge [...]