Dans un lieu public, les femmes ont moins de chances de recevoir un massage cardiaque d'un témoin que les hommes, ce qui entraine un plus grand nombre de décès chez elles.
https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(23)00875-9/abstract
La première barrière est l’absence de reconnaissance de l'arrêt cardiaque en lui-même, considéré comme un évènement masculin. Pourtant, les femmes sont de plus en plus nombreuses à être touchées. Elles ont -malheureusement - adopté les mauvaises habitudes d’hygiène de vie des hommes : manque d’activité physique, alimentation déséquilibrée, tabac, alcool, stress…
Ce mode de vie diminue la protection naturelle qui leur est apportée par leurs hormones naturelles jusqu’à la ménopause. Les artères des femmes étant plus fines, elles sont donc plus sensibles que celles des hommes aux facteurs de risque classiques. D’autre part, leur situation hormonale peut exposer davantage certaines femmes à l’accident cardiaque (contraception avec oestrogènes, grossesse et post partum, ménopause).
La deuxième barrière est la crainte de masser une poitrine de femme. Certains passants sont embarrassés de toucher la poitrine d’une femme, d’autres pensent que les seins entravent un massage cardiaque efficace.
La meilleure solution pour mettre toutes les chances de son côté ? Eviter l’arrêt cardiaque ! Une bonne hygiène de vie et un suivi médical régulier permettent dans 8 cas sur 10 d’éviter d’entrer dans la maladie cardio-vasculaire.
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