Cette idée a pourtant largement inspiré les soins, la physiologie masculine étant la référence en matière de recherche et de traitement. Les questions sur les différences fondées sur le sexe étaient rarement étudiées, avec l’hypothèse qu’en dehors de la reproduction, elles étaient peu importantes.
Pourtant, certains symptômes sont différents entre les femmes et les hommes, certaines maladies sont plus répandues chez elles… Les médicaments fonctionnent aussi différemment. Selon la Food and Drug Administration US, les femmes signalent des effets indésirables liés aux médicaments 52 % plus souvent que les hommes.
Cela contribue à un écart important en matière de santé mondiale. Même si les femmes vivent généralement plus longtemps, elles passent 25 % de plus de leur vie en mauvaise santé.
Le niveau de soins peut également être inégal. Dans le traitement de l’arythmie, les hommes sont trois fois plus susceptibles de recevoir une thérapie de resynchronisation cardiaque.
Non seulement l’écart en matière de santé nuit à la capacité des femmes à profiter pleinement de la vie, mais il entraîne également des coûts économiques importants. Dans un nouveau rapport, le Forum économique mondial (WEF) et le McKinsey Health Institute (MHI) estiment que la réduction de l'écart de santé entre hommes et femmes pourrait augmenter le PIB mondial d'au moins 1 000 milliards de dollars par an d'ici 2040, grâce à une plus grande participation au marché du travail, à moins de pertes d’heures et une productivité plus élevée.
Chaque dollar investi dans ces efforts pourrait générer 3 $ de croissance économique. Il est temps de s'en préoccuper sérieusement
https://fortune.com/2024/01/17/women-global-economy-will-miss-out-on-1-trillion-annually-by-2040-gender-health-gap-perez-francis/
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