Un petit déjeuner tôt le matin et un dîner pas trop tardif sont associés à un moindre risque d’accident cardiaque ou vasculaire cérébral. Manger tardivement, après 21h, est associé à une augmentation de 28% du risque de maladie cérébrovasculaire, par rapport à un dernier repas avant 20h, en particulier chez les femmes.
Egalement, une personne qui a pour habitude de prendre son petit-déjeuner à 9h aurait 6% de risque en plus d’avoir une maladie cardiovasculaire qu’une personne qui a l’habitude de manger à 8h.
Ces constats sont issus d'une étude menée sur un échantillon de plus de 100 000 personnes de la cohorte NutriNet-Santé, suivies entre 2009 et 2022. Les maladies cardiovasculaires représentent la principale cause de mortalité dans le monde avec 18,6 millions de décès chaque année en 2019, dont environ 7,9 seraient attribuables à l’alimentation.
Cette émission m’a permis de rappeler que les hospitalisations pour infarctus des femmes de 45 à 54 ans progressent de 5 % par an, essentiellement liées à l’exposition précoce au tabac, au stress, à la sédentarité, à la précarité, et également aux contraceptions combinées avec [...]
La prescription des statines, médicaments majeurs pour la réduction du risque cardio-vasculaire (RCV) repose comme pour beaucoup de traitements sur des Recommandations. Celles-ci se basent à juste titre sur l’estimation du niveau du Risque cardio-vasculaire (RCV) Or, il existe plusieurs [...]
Lorsque nous sommes en état de stress, nos glandes surrénales s'activent et produisent des quantités plus importantes de cortisol et d'adrénaline, responsables d'une augmentation du rythme cardiaque mais aussi de la pression artérielle. Le cœur des femmes est encore plus sensible [...]