Tout a commencé un jour de juin 2017 par un essoufflement assez important que j’ai mis au départ sur le compte de mon surplus de travail. Après de nombreuses hésitations, j’ai dû aller consulter un cardiologue au Centre Hospitalier de A. où je travaille comme aide-soignante. Après des examens de routine, un premier « verdict » tombe : « tension élevée » « On va vous donner un petit cachet, bienvenue au club ». Entre temps, une semaine s’écoule ; le test à l’effort effectué n’a rien donné et j’ai toujours un état de fatigue assez tenace avec par une respiration hachée et une pâleur inquiétante. Encore quinze jours s’écoulent durant lesquels, aucune amélioration n’est constatée bien au contraire mais on me dit qu’ « à mon âge l’essoufflement c’est presque normal » ; j’avais 57 ans.
Il a fallu se résoudre non sans mal à se diriger sur Marseille sur les conseils d’une voisine ; direction l’Hôpital de la Timone au mois de juillet 2017 et là, le verdict est tombé 48 heures après mon admission : « HTAP » (Hypertension Artérielle Pulmonaire). Tout d’abord reçue par le Dr X. qui a pratiqué les premiers examens je fus ensuite dirigée dans le Service du Pr H. et suivie par le Dr. R qui après des examens beaucoup plus approfondis a confirmé le diagnostic. Un traitement assez lourd m’a été donné avec au départ des effets secondaires très gênants qui ont modifié mon comportement et mes habitudes, tant et si bien que mon moral était au plus bas. En fait, une phrase prononcée par le Dr R. me hantait : « Je vais vous stabiliser mais vous ne guérirez jamais !» Toutefois, je respire beaucoup mieux alors que je ne pouvais plus faire un pas.
Je dois souligner que la présence du Dr X. à mes côtés durant tous mes séjours à la Timone m’a été d’un grand secours moral et médical. Il est évident que ma maladie a bouleversé ma vie puisque la conséquence la plus néfaste pour moi surtout sur le plan moral a été la perte de mon activité professionnelle ; ce qui fut un véritable coup de « massue » avec un départ à la retraite anticipé pour moi qui adorait mon travail. Je suis actuellement en phase de reconstruction entourée des miens ; je « gravis la pente » bien sûr toujours essoufflée…
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