« J’ai perdu mon mari en juillet 2019, brutalement. A la suite de son décès, j’ai été suivie par un psychiatre. Nous avions trois enfants en bas âge et il fallait que je continue à me battre pour elles. Je ne fume pas mais restais très stressée, devant désormais tout assumer seule. En septembre 2019, environ deux mois après le décès de mon mari, j’étais tranquillement chez moi avec mes filles. J’ai eu tous les symptômes qui s’apparentent à un infarctus. Je travaille en cardiologie et connais bien ces signes. D’abord, une douleur dans le bas de mon thorax, type douleurs à l’estomac (gastralgie), puis cela s’est transformé en oppression thoracique et serrement. Puis une douleur au bras gauche avec un engourdissement, une douleur à la mâchoire et enfin une irradiation dans le dos. J’ai appelé le Samu. L’électrocardiogramme était modifié, les troponines avaient augmenté. J’ai tout de suite été admise aux soins intensifs en urgence pour suspicion d’infarctus du myocarde. Mais la coronarographie était négative. C’était en réalité une cardiopathie de stress, le Tako-tsubo, le cœur brisé par la mort de mon mari. » Cela n’arrive pas qu’aux autres. Je connaissais les symptômes infirmière en cardiologie. Alors je voulais que mon témoignage puisse aider d’autre femmes à s’écouter et à ne pas hésiter à appeler rapidement quand elles ressentent des signes cardiaques inhabituels et/ou qui durent. Merci aux actions d’Agir pour le Cœur des Femmes.
J’ai 61 ans et j’adore les sports extérieurs, la montagne, la nature. Même mon cancer du sein à 30 ans ne m’y a jamais fait renoncer, au contraire, cela a favorisé ma guérison. En 2017, dans un contexte de gros stress chronique familial et professionnel, je ressens soudainement des [...]
Je suis une adepte de la course à pied, 2-3 footings cool par semaine, et des randonnées en montagne. Il y a 2 ans, en début de footing, une violente douleur accompagnée de nausées au niveau du sternum, m’oblige à m’arrêter. Le souffle coupé, je ne peux plus parler, mon côté gauche se [...]
Tout a commencé un jour de juin 2017 par un essoufflement assez important que j’ai mis au départ sur le compte de mon surplus de travail. Après de nombreuses hésitations, j’ai dû aller consulter un cardiologue au Centre Hospitalier de A. où je travaille comme aide-soignante. Après des [...]