Le 29 septembre dernier, le fonds de dotation Agir pour le Cœur des Femmes lançait sa première action de terrain, le Bus du Cœur des Femmes, avec un double objectif :
- dépister 200 femmes en situation de précarité dans chaque ville étape (Lille, Marseille, Avignon, La Rochelle et Saint-Étienne)
- sensibiliser le grand public aux maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité chez les femmes
I. AGIR POUR LE CŒUR DES FEMMES, UNE INITIATIVE INDISPENSABLE
Les maladies cardiovasculaires tuent 200 femmes chaque jour en France, soit l’équivalent de la population de la ville de Cannes sur une année. C’est sur ce constat que le Professeur Claire Mounier-Vehier, cardiologue et médecin vasculaire au CHU de Lille et Thierry Drilhon, Chef d’entreprise et Président de la Chambre de Commerce Franco-britannique, ont fondé en 2020 Agir pour le Cœur des Femmes avec un objectif clair : sauver 10 000 femmes à 5 ans.
‘Nous avons mis dans ce projet 30 ans d’expérience sur le dépistage préventif. Nous alertons les femmes en leur disant de prendre soin d’elles, qu’il est temps d’agir plutôt que subir. Nous proposons aux femmes en situation de vulnérabilité un parcours cardiovasculaire-gynécologique structuré.’ Claire Mounier-Vehier, cofondatrice Agir pour le Cœur des Femmes
‘La précarité et la vulnérabilité sont des facteurs de risque aggravants. C’est pourquoi nous avons imaginé ce Bus, cette opération préventive récurrente, pour aller à la rencontre des femmes qui en ont le plus besoin. En partenariat avec les villes, nous avons identifié des ambassadrices santé qui portent notre message dans les quartiers et qui invitent les femmes à notre dépistage. Ce n’est pas facile, car lorsque l’on se trouve en situation de vulnérabilité, on pense avant tout à gérer sa vie quotidienne plutôt qu’à sa santé de demain.’ Thierry Drilhon, Cofondateur Agir pour le Cœur des Femmes
II. UN BILAN SANS APPEL
Le Bus du Cœur des Femmes a démarré son voyage à Lille à l’occasion de la Journée Mondiale du Cœur le 29 septembre et a clôturé cette première phase le 5 novembre dernier à Saint-Étienne. Au cours de ces 5 étapes, plus d’un millier de femmes en situation de précarité ont pu bénéficier d’un dépistage et d’un repérage. Elles ont été sensibilisées à l’automesure avec la remise d’un tensiomètre au bras et la formation à son utilisation pour les inviter à poursuivre la démarche de prévention. Pour un certain nombre d’entre elles, un suivi médical a été mis en place.
Le bilan est sans appel : l’immense majorité présentait au moins un facteur de risque cardiovasculaire et n’avait plus de suivi gynécologique depuis de nombreuses années. Certaines femmes ont dû être hospitalisées ou renvoyées vers des examens plus approfondis en urgence en raison d’un risque d’accident cardiovasculaire très prononcé. L’ensemble des parties prenantes, villes, professionnels de santé, associations et bénévoles dressent un constat sans appel : le Bus du Cœur des Femmes a permis de sauver de nombreuses vies et l’importance de la prévention et du suivi cardiovasculaire et gynécologique fait aujourd’hui l’unanimité. Ce bilan renforce la détermination des équipes d’Agir pour le Cœur des Femmes pour mener des actions d’ampleur nationale à destination de toutes les femmes.
III. RENDEZ-VOUS EN 2022
En mars 2022, le Bus du Cœur des Femmes repartira sur les routes de France pour faire étape dans 20 villes à la rencontre des femmes en situation de précarité. À cette date, Agir pour le Cœur des Femmes publiera une étude complète issue des données médicales recueillies lors de cette première édition. Pour rappel, le Bus du Cœur des Femmes se veut être la plus vaste opération de dépistage et repérage des pathologies cardiovasculaires avec la couverture de 80 villes à l’horizon 2025.
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