Rester assis chez soi, sans bouger toute la journée, en enchaînant les réunions visio, juste entrecoupées par un aller-retour dans la cuisine pour aller chercher quelque chose à grignoter est une catastrophe sanitaire. A la sédentarité s'ajoutent le stress, l'isolement, l'alimentation déséquilibrée, le sommeil perturbé par le manque d'activité physique et le travail permanent sur écran. Un cocktail explosif avec des résultats préoccupants : hypertension artérielle, glycémie mal contrôlée pour les diabétiques, mais aussi prise de poids chez les hommes comme chez les femmes. Avec un autre risque : le caillot sanguin, qui peut causer une phlébite ou une embolie pulmonaire parce qu'on ne bouge pas assez. Même phénomène que la station assise prolongée en avion sans boire suffisamment... Quelques conseils pour éviter cela : se lever et faire quelques pas pendant dix minutes toutes les deux heures. Boire, au moins un litre et demi par jour, en évitant les sodas hyper sucrés. Faire un peu d'exercice, monter les escaliers plusieurs fois par jour ou téléphoner systématiquement debout par exemple. A nous de recréer notre propre équilibre face aux contraintes...
https://www.franceinter.fr/emissions/ma-vie-de-patient/ma-vie-de-patient-du-dimanche-26-decembre-2021
Les maladies cardiovasculaires comportent des facteurs de risque différents chez les hommes et chez les femmes. Ainsi de plus en plus de travaux scientifiques analysent spécifiquement les influences des facteurs reproductifs et les antécédents obstétricaux des femmes. Si ces derniers (désordres [...]
Il est aujourd’hui acquis qu’un syndrome d’apnées du sommeil (SAS) sévère (index d’apnées-hypopnées (IAH) >30/heure) est un facteur de risque cardio-vasculaire majeur, en particulier d’hypertension artérielle et de troubles du rythme cardiaque. Le traiter efficacement et [...]
En 2010, l’Association des Cardiologues Américains (American Heart Association : AHA) a défini une nouvelle conception de la santé cardio-vasculaire plus préventive et plus globale. L’AHA faisait déjà à l’époque la promotion d’une nécessaire évolution de nos prises en charge [...]