Selon une étude du Ministère de la Santé, la fréquence de survenue d’un accident vasculaire cérébral parmi les personnes appartenant aux 25% les plus modestes est 40 % plus élevée que parmi celles appartenant aux 25 % les plus aisées. Et deux fois supérieur entre 45 et 64 ans. Appartenir aux 25 % des personnes les plus modestes augmente le risque de 22 % de paralysie qui persiste au-delà de 24 heures. Pour les troubles du langage, le risque est accru de 11 % chez les plus modestes. De même, un niveau de vie élevé est associé à une diminution de 11 % du risque de décès à un an. Les résultats de cette étude confortent pleinement la mission du Bus du Cœur d'Agir pour le Cœur des Femmes, qui se rendra dans 20 villes en 2022 pour proposer un dépistage des risques cardio-vasculaires aux femmes en situation de vulnérabilité.
https://www.leparisien.fr/societe/sante/le-risque-davc-et-de-sequelles-est-plus-eleve-chez-les-pauvres-09-02-2022-J3UZZQOPKJCG5MXA7DIDSJXVGM.php
« Sitting is the new smoking » : l'indifférence vis-à-vis de l'inactivité physique en France fait penser à celle face au tabac il y a 40 ans ! Et c’est encore plus vrai pour les femmes. Pourtant, une récente étude du Collège Américain de Cardiologie révèle que les femmes ont [...]
En 2010, l’Association des Cardiologues Américains (American Heart Association : AHA) a défini une nouvelle conception de la santé cardio-vasculaire plus préventive et plus globale. L’AHA faisait déjà à l’époque la promotion d’une nécessaire évolution de nos prises en charge [...]
Si les hormones, et en particulier la contraception hormonale, ont permis une avancée majeure de la vie des femmes, leur utilisation nécessite d’en connaitre les risques potentiels afin de proposer des stratégies thérapeutiques adaptées en fonction du risque individuel de chaque femme. Avant [...]