En France, toutes les 7 minutes, une femme meurt d’une maladie cardio-vasculaire. Pourtant, dans 8 cas sur 10, une meilleure hygiène de vie, un repérage des facteurs de risque et un suivi médical régulier permettent d’éviter l’entrée dans la maladie.
Il est inacceptable qu’une femme décède encore aujourd’hui d’une maladie cardio-vasculaire qui aurait pu être évitée.
Méconnaissance des symptômes féminins atypiques de l’infarctus, contraception contre-indiquée, charge mentale mise de côté, manque de temps pour prendre soin d’elles parce qu’elles font passer la santé des autres avant la leur, errances
diagnostiques… sont autant de pertes de chances sur lesquelles il est nécessaire d’agir.
La prévention n’est pas une option : nous faisons face à une urgence sociétale ! Citoyen·ne·s, patient·e·s, professionnel·le·s de santé, acteur·ice·s de la vie publique, nous ne tolérons plus de perdre 200 mères, soeurs, amies, filles, grand-mères ou
collègues chaque jour sans nous donner tous les moyens d’agir.
Nos constats :
- Huit femmes sur dix méconnaissent les symptômes d’alerte, souvent plus atypiques que ceux des hommes.*
- Une femme sur trois repousse ses consultations médicales, faute de temps.*
- Quatre femmes sur dix déclarent ne pas être écoutées en consultation avec des symptômes minimisés !*
- Une femme sur quatre s’estime en mauvaise santé.*
- La plupart des programmes de recherche cardio-vasculaire sont menés sur des hommes.
- La vie hormonale des femmes impacte leur santé cardio-vasculaire.
* Enquête Opinionway/Agir pour le Coeur des Femmes 2025
Victimes d’inertie médicale, trop de femmes doutent de leur ressenti, se heurtent à des diagnostics erronés ou tardifs, se voient imposer des traitements – parfois inadaptés – sans explication. Nous devons les aider à devenir actrices de leur santé,
pour qu’elles ne soient plus simples spectatrices de leurs symptômes.
Depuis 5 ans, la Fondation Agir pour le Coeur des Femmes mène la plus grande campagne nationale de dépistage cardiovasculaire et gynécologique à destination des femmes en situation de vulnérabilité économique, mentale et sanitaire.
Aujourd’hui, le défi reste immense mais l’opportunité est exceptionnelle !
Nous devons aller plus loin avec :
- Des campagnes de prévention offensives et accessibles à tous,
- Une formation médicale intégrant pleinement les spécificités féminines,
- Une parité dans la recherche médicale et les essais cliniques,
- Une déculpabilisation des femmes à prendre soin d’elles,
- Une mobilisation des pouvoirs publics, des relais d’opinion, des chercheur·euse·s, du mouvement associatif, des professionnel·le·s de santé, des dirigeant·e·s d’entreprises et du grand public en faveur d’une prévention cardio-vasculaire et gynécologique plus énergique.
Notre objectif : sauver 100 000 vies d’ici 2030
Rejoignez-nous et soutenez-nous. Ensemble, alertons, anticipons, agissons et sauvons davantage de vies.
Agir plutôt que subir, la prévention est un investissement générationnel !
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77% repoussent la consultation chez le médecin, tandis qu'elles ne sont que 38% à faire des bilans de santé périodiques. Elles ont largement tendance à minimiser les facteurs de risque et elles sont 80% à méconnaître les symptômes de l'infarctus du myocarde spécifiques aux femmes. [...]
« On ne soigne pas des malades, mais des personnes qui ont une maladie ». Le Pr Gerard Reach développe cette réflexion à partir d’un constat : la non-observance des patients et l’inertie clinique des médecins. Il propose que ces phénomènes puissent être la conséquence de l’évolution [...]
Parce que la maladies cardiovasculaires sont devenues la première cause de mortalité des femmes en France et dans le monde, tuant tous les jours des femmes de plus en plus jeunes, la prévention est le meilleur médicament. Comme je l’explique dans cet article, dans 8 cas sur 10, nous pouvons [...]