Au printemps 2016, j’ai 48 ans. J’ai régulièrement mal au dos, mais rien de visible à la radio. Mon médecin me dit de travailler un peu plus debout, de changer peut-être de matelas et de me reposer, avoir moins de stress. Je passe mes vacances d’été en Auvergne avec des randonnées. Je suis assez essoufflée et le soir, j’ai mal au dos. Reprise du boulot en plein plan social, beaucoup de stress à gérer. Une semaine après la reprise, je suis essoufflée au moindre effort, avec un point plus fort entre les côtes dans le dos. Je retourne chez le médecin, qui m’envoie à l’hôpital faire une radio des poumons, car dans le passé j’ai fait une pleurésie. Je suis épuisée. Je décide d’aller aux urgences. Il est 13h30. À l’électrocardiogramme, ils ne voient rien. Je pars à pied faire ma radio des poumons, en me traînant. Rien. Ils me font une prise de sang et parlent de me laisser repartir. Cela doit être la chaleur d’août, je suis en surpoids, mais je ne fume pas, pas de cholestérol, diabète à la limite, juste des triglycérides. Puis vers 18h, les analyses de sang arrivent et tout le monde s’affole. On m’emmène immédiatement au bloc. Je suis en train de faire un infarctus. Pose d’un stent. J’ai senti immédiatement la douleur du dos s’évaporer. Depuis, je la reconnais et j’ai senti quand j’ai fait une resténose. Mais avant, j’avais l’impression de passer pour une folle avec mon mal de dos… Depuis, j’ai repris l’activité physique et je mène une vie normale. C’était important pour de témoigner sur le site www.agirpourleoceurdesfemmes pour sauver à mon tour des vies de femmes.
Je m’appelle Clémence, j’ai 25 ans et je suis née prématurément à 7 mois avec une maladie génétique assez rare, « la Cardiomyopathie Hypertrophique », qualifiée aussi d’obstructive. Il s’agit du gêne Myh7 (chaîne lourde de la myosine) détecté chez moi, qui en est l’ultime [...]
« J'ai un problème cardiaque depuis l'âge de 3 mois. Quand je suis tombée enceinte l'année dernière, je savais que ça n'allait pas être comme pour les autres femmes. La cardiologue, qui me suit m'avait informée de plusieurs choses. D'abord, mon enfant se [...]
Tout a commencé un jour de juin 2017 par un essoufflement assez important que j’ai mis au départ sur le compte de mon surplus de travail. Après de nombreuses hésitations, j’ai dû aller consulter un cardiologue au Centre Hospitalier de A. où je travaille comme aide-soignante. Après des [...]