J’ai vécu un grand choc lors de la naissance de ma fille il y a sept ans. C’était mon deuxième enfant, le premier accouchement s’était déroulé parfaitement, je n’avais pas de crainte particulière. J’avais travaillé jusqu’à deux semaines du terme et j’étais plutôt fière de ma grossesse. A mon arrivée à la maternité de l’hôpital, je ressens rapidement de l’agitation dans l’équipe médicale et on me parle d’un ton grave. Je ne comprends rien à ce que l’on me dit, ce sont des termes médicaux, je retiens que je fais une pré-éclampsie, je comprendrai ensuite qu’il s’agit d’une maladie de la grossesse, du placenta plus exactement, qui entraine une élévation de la pression artérielle et la fuite de protéines dans les urines. Mais je suis très confiante et je n’ai pas peur du tout. Ma fille naît très rapidement, je suis ravie. Puis tout à coup j’ai la tête qui tourne, j’ai mal au ventre et je me sens faible… Tout le monde s'agite. Les médecins entrent et sortent de la pièce, ils passent des coups de fil. J’ai soif, je suis très fatiguée. Hémorragie de la délivrance… Opération d’urgence… Puis complication grave de la pré-éclampsie avec un « Hellp Syndrome », une atteinte très grave du foie qui ne fonctionne plus correctement. Je suis transférée en réanimation. Je suis jaune poussin, j’ai enflé comme un ballon, je suis très faible et mon pronostic vital est engagé… Je suis dialysée… J’ai l’immense chance que mon état se stabilise et je sors de réanimation au bout de trois semaines. Le Hellp Syndrome est une complication gravissime de la grossesse due à une mauvaise fabrication du placenta en début de grossesse. Il n’y avait aucun signe qui puisse laisser envisager une telle tournure. On ne sait pas ce qui l’a provoqué. Tout est rentré dans l’ordre et je fais très attention à mon hygiène de vie. J’ai la chance de bénéficier d’un parcours coordonné cardio-gynécologique car je sais que je suis plus un peu plus à risque cardio-vasculaire qu’une jeune femme qui n’a pas eu de complications vasculaires de la grossesse. C’est important que les femmes connaissent bien leurs antécédents de grossesse pour en parler à leur médecin et se fassent suivre très régulièrement.
Il y a six ans, le 17 novembre 2018, je me sens mal, vraiment mal, sans avoir de grosses douleurs. Depuis plusieurs semaines et plus particulièrement depuis la veille, je ressens une oppression, mais cette sensation s’est intensifiée aujourd’hui. Je ressens une douleur sournoise au niveau de [...]
« Nous sommes en août 2022, j’élis domicile au bord de la mer comme tous les étés pour profiter des petits-enfants. Je pars me baigner comme chaque matin, car la mer est calme et d’un bleu azur, la plage est vide des estivants. Je nage, soudain ma tête plonge vers l’avant, sans que je [...]
« J’ai perdu mon mari en juillet 2019, brutalement. A la suite de son décès, j’ai été suivie par un psychiatre. Nous avions trois enfants en bas âge et il fallait que je continue à me battre pour elles. Je ne fume pas mais restais très stressée, devant désormais tout assumer seule. En [...]