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TEMOIGNAGES
Expert-comptable (La Rochelle)

Brigitte, 62 ans

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Je suis une adepte de la course à pied, 2-3 footings cool par semaine, et des randonnées en montagne. Il y a 2 ans, en début de footing, une violente douleur accompagnée de nausées au niveau du sternum, m’oblige à m’arrêter. Le souffle coupé, je ne peux plus parler, mon côté gauche se trouve pris dans un étau. Je pense dans un premier temps à une crampe sous la cicatrice de mastectomie, chirurgie suite à un cancer du sein gauche six ans plus tôt, les crampes arrivent souvent sans prévenir. Mais très vite, je comprends qu’il s’agit d’un problème différent. L’étau se desserre et la douleur s’estompe au bout de 2 minutes. Je rentre chez moi, sans vraiment d’inquiétude. Je vois mon médecin traitant le midi, et après avoir consulté le dosage de troponine, elle m’envoie directement aux urgences. Le médecin urgentiste, dans un premier temps, me rassure en disant que je ne suis pas une personne à risque, je n’ai jamais fumé, je ne suis pas en surpoids, je viens de courir un semi-marathon sans difficulté particulière, je n’ai jamais fait d’hypertension. Quelques jours plus tard, je réalise un test d’effort qui ne révèle pas d’anomalie particulière, je suis doublement rassurée, mais 15 jours après, le même scénario recommence toujours en début de footing. Je vais directement au service cardiologie, et l’examen de coronarographie se transforme en angioplastie coronaire, 2 artères présentent des lésions et 3 artères présentent des sténoses significatives. Le cardiologue et l’oncologue m’expliquent que les traitements de cancer de sein par chimiothérapie, immunothérapie, radiothérapie… présentent une toxicité cardiaque qui peut se révéler plus de 5 ans après leur administration, mais aussi que cela aurait pu être beaucoup plus grave si mon cœur n’avait pas été entraîné grâce à l’activité sportive d’endurance. Le cœur est un muscle et il faut le faire travailler au même titre que les quadriceps. Pendant les traitements de cancer j’avais toujours considéré que l’activité physique faisait partie de la thérapie, à l’époque je me disais que cela permettait d’éliminer plus rapidement, j’étais à mille lieues de penser que cela m’aurait permis d’éviter 6 ans plus tard des séquelles cardiaques graves.
J’ai suivi 4 semaines de réadaptation cardiaque avec 3 heures d’activité journalière. Cela a été pour moi un formidable tremplin pour retrouver la forme physique et surtout retrouver la confiance. Le message que je souhaite faire passer, c’est qu’entretenir son corps, pratiquer régulièrement une activité d’endurance, c’est bénéfique pour le corps, le cœur et l’esprit, cela permet d’être mieux armé au cas où des problèmes de santé graves surgissent. Ce qu’on appelle effort à un instant T se transforme en plaisir un peu plus tard.
Un immense merci à tous ceux et toutes celles qui prennent soin de nos cœurs et qui nous encouragent et nous accompagnent dans la poursuite des activités physiques et sportives.


 
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