« Je suis sage-femme et je lis régulièrement vos posts.
Nous revenons de vacances et ma mère doit rentrer chez elle dans le nord-est. Dans la nuit, elle a des nausées et des vomissements. Le matin, elle se lève et prend sa douche. Je la retrouve assise au bord du lit, pâle, en sueur et très essoufflée. Cela m’alerte immédiatement et je pense à vos informations sur la prévention, aux signes atypiques d’un infarctus chez la femme.
A 75 ans, ma mère n’a quasiment jamais consulté de médecin. Le dernier souvenir que j’en ai, j’avais 15 ans et j’en ai 40.
J’appelle le SAMU et je lui prends sa tension. Allongée, elle est à 14. Le régulateur du SAMU me dit que je suis à côté des urgences et qu’il est préférable que je l’y emmène, même s’ils sont rassurés par la tension artérielle normale.
Aux urgences, nous sommes reçues assez rapidement par une infirmière, qui prend la tension et la fréquence cardiaque. Après quelques questions, elle estime que cela ne relève finalement pas des urgences, mais de la maison médicale avec le médecin de garde. J’insiste pourtant sur son essoufflement, sa pâleur et sa sueur… Je lui suggère que cela peut être le signe d’un infarctus chez une femme, que c’est la toute première fois qu’elle fait un tel malaise. J’insiste en lui demandant s’il n’est pas possible de lui faire un électrocardiogramme.
Elle m’oriente quand même vers la maison médicale et me dit qu’il y a un électrocardiogramme là-bas.
Le médecin de la maison médicale nous reçoit. Il reprend la tension et la fréquence cardiaque, l’interroge, l’ausculte et déduit qu’il s’agit d’une simple bronchite. Il lui prescrit des antibiotiques et des corticoïdes.
Je lui demande pourquoi il ne lui fait pas d’électrocardiogramme. Il me répond que ce n’est pas nécessaire, que c’est juste un problème respiratoire, car elle n’a pas de douleur thoracique.
J’insiste en lui disant qu’un infarctus chez une femme peut être atypique, sans douleur thoracique.
Il persiste, sûr de lui. Ce n’est qu’une bronchite.
Je n’insiste plus.
Ma mère mourra une semaine après d’un arrêt cardiaque.
Je m’en veux terriblement de ne pas l’avoir amenée ailleurs pour un second avis.
Je m’en veux de ne pas avoir insisté davantage pour qu’il fasse cet électrocardiogramme.
J’ai rappelé ce médecin, en informant de l’issue tragique. Il ne savait que me dire… Il m’explique que l’absence de douleur thoracique ne l’a pas incité à faire un électrocardiogramme…
Je lui explique que mon appel vise à éviter que cette situation ne se reproduise avec une autre famille. Je lui envoie votre page en recommandation. J’espère sincèrement qu’il prendra ces remarques en considération.
Je suis actuellement dévastée par la perte de ma mère avec laquelle j’étais extrêmement proche. Je dois maintenant vivre avec cette culpabilité… »
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