Il faut à la fois :
• Pratiquer des exercices d’endurance qui préviennent le risque cardiovasculaire (diminution de la tension artérielle, du cholestérol, du risque de développer du diabète, du risque de prise de poids). La prise de masse grasse est différente à partir de la ménopause : elle se fixe plus sur la partie abdominale et est extrêmement inflammatoire. Elle produit des hormones qui ont un effet délétère sur les artères. Si les activités d’endurance ne permettent pas de perdre du poids, elles réduisent significativement la masse graisseuse abdominale.
• Faire du renforcement musculaire pour maintenir l’autonomie. La stimulation musculaire stimule la masse osseuse qui décroit plus rapidement après 60 ans. Les meilleures activités sont la course à pied ou l’aérobic, soulever des poids (pas besoin de charger, 500G à 1 kg suffisent) ou tout simplement monter et descendre des escaliers.
Rester active lorsqu’on entre dans la ménopause peut modifier drastiquement et positivement la qualité de vie et faire une grande différence favorable à un vieillissement en bonne santé. Une étude de l’Université de Sydney révèle un lien significatif entre l'exercice régulier à un âge moyen et la santé physique plus tard dans la vie, même lorsque la routine d'exercice n'a commencé qu'au milieu de la cinquantaine.
Martine Duclos, cheffe du service de médecine du sport du CHU de Clermont-Ferrand et ambassadrice d’Agir pour le Cœur des Femmes
Selon une étude de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) publiée aujourd'hui, les risques sont majorés lorsque le manque d’activité physique et l’excès de sédentarité sont cumulés. Les femmes sont plus [...]
Le bilan lipidique classique mesure le cholestérol total, les triglycérides et le cholestérol des lipoprotéines de haute densité (HDL). Ensuite est calculé le cholestérol des lipoprotéines de basse densité (LDL), qui est fortement lié au risque de maladie coronarienne et d’accident [...]
Comme nous l’a rappelé la Covid 19, une maladie a des causes et des conséquences qui sont à la fois biologiques, psychologiques et sociales. De nombreuses études démontrent que les facteurs psychosociaux ont un rôle non négligeable dans la progression des infarctus chez les femmes jeunes. Le [...]