Cette émission m’a permis de rappeler que les hospitalisations pour infarctus des femmes de 45 à 54 ans progressent de 5 % par an, essentiellement liées à l’exposition précoce au tabac, au stress, à la sédentarité, à la précarité, et également aux contraceptions combinées avec oestrogènes. Les facteurs de risque classiques sont plus toxiques sur les artères des femmes, et en plus elles ont des facteurs de risque hormonaux. J’ai eu l’occasion également de présenter le concept de gynéco-cardiologie que nous avons mis en place au CHU de Lille, avec les gynécologues, les cardiologues, les médecins généralistes, les pharmaciens et d’autres acteurs, et que nous souhaitons développer avec Agir pour le Cœur des Femmes.
Emission du 20 juin début à 38 :30
https://www.francebleu.fr/emissions/tous-experts/107-1
Comment les femmes peuvent-elles être attentives à leur cœur dans un environnement dominé par le stress ? Elles ont souvent tendance à s'oublier, avec une charge mentale qui est lourde : être performante au travail, bien s'occuper de ses enfants, gérer sa maison, rester séduisante [...]
Les recommandations 2020 insistent sur le recours à la troponine ultrasensible avec un diagnostic précoce (1 voire 2h), la coronarographie en moins de 24h et le scanner coronaire pour éliminer les diagnostics. Les spécificités chez les femmes y sont clairement explicitées. La Société [...]
Dans la survenue d’un infarctus du myocarde, dénommé actuellement Syndrome Coronaire Aigu (SCA), l’importance du degré d’obstruction de l’artère coronaire en cause est un élément très important pour la survenue de l’accident : Plus l’artère est rétrécie par la plaque [...]