Que se passe-t-il quand le placenta ne se développe pas correctement ?
Dans certaines situations, le placenta va mal se fabriquer, ne pas se développer suffisamment, vieillir trop vite, parfois se décoller trop tôt de l’utérus.
Il peut alors entraîner un dysfonctionnement source de complications à la fois chez la mère mais aussi chez le bébé. Ces complications peuvent être rapides ou apparaître plus tardivement en fin de grossesse, modérées ou parfois très sévères.
Quelles sont les situations à risque de mauvaise placentation ?
Certaines situations cliniques sont reconnues comme étant plus à risque d’un mauvais développement du placenta et doivent faire l’objet d’une surveillance attentive chez une femme qui souhaite débuter une grossesse : facteurs de risque cardio-vasculaire (hypertension artérielle chronique, tabagisme actif, diabète, hypercholestérolémie, obésité importante, syndrome d’apnée du sommeil non appareillé ; insuffisance rénale chronique) ; grossesses gémellaires ; dons de gamètes (ovocytes ou spermatozoïdes pour les conceptions médicalement assistées) ; certains troubles de la coagulation chez la maman ; âge tardif de la grossesse; maladie auto-immune ; antécédent personnel d’accident vasculaire au cours d’une grossesse antérieure.
Ces situations à risque nécessitent un suivi spécifique avant la conception, pendant la grossesse et à distance de l’accouchement afin de favoriser la stabilisation de certaines pathologies (diabète ou hypertension artérielle par exemple) ou d’éliminer certains facteurs de risque (tabac par exemple) avant la grossesse et de préparer, surveiller et anticiper les prises en charge médicales et obstétricales qui conduiront ainsi au bon déroulement de la grossesse.
A 35 ans, vous êtes fumeuse, stressée, adepte des aliments transformés et vous manquez cruellement de sommeil… vous pouvez avoir un âge biologique plus élevé qu’une personne de 50 ans qui a adopté des habitudes saines toute sa vie Selon une étude présentée cette semaine au congrès de [...]
Une étude publiée dans l'American Journal of Preventive Medicine par une équipe de psychologues de Harvard montre que 2 heures de bénévolat par semaine sont associées chez des adultes de 50 ans et plus à une réduction considérable du risque de perte d’autonomie et de décès. Elles [...]
Merci à Michel Cymes et à son équipe de "Ca va beaucoup mieux, l'hebdo" sur RTL de m'avoir invitée hier et de relayer nos messages d'alerte sur le coeur des femmes : ensemble, nous sauvons des vies ! Je suis revenue sur les retards dans la prise en charge des maladies [...]