Plus fragiles que les hommes face aux maladies cardiovasculaires, les femmes sont aussi moins bien diagnostiquées. 60 millions de consommateurs développe largement l'aspect cardiovasculaire dans son hors-série consacré à la santé des femmes.
Il est important de diffuser des informations précises, qui vont aider au diagnostic. Une femme peut être traitée pour une sciatique pendant des années avec des anti-inflammatoires, avant un déclic de se dire « c’est une fumeuse, elle prend la pilule, c’est peut-être une artérite » et être correctement diagnostiquée…
Autre information importante : chez les femmes à la ménopause, la carence progressive en oestrogènes induit un épaississement de la paroi artérielle, qui se rigidifie. Cela favorise l’hypertension, qui est l’un des principaux facteurs de risque d’infarctus et d’AVC.
Et enfin, un aspect essentiel de la maladie coronarienne chez la femme peut se présenter différemment avant 50 ans. Les plaques d’athérome dans les artères coronaires sont souples et molles. Elles se déchirent et se recollent. Cela donne des symptômes qui vont et viennent, dont les palpitations, l’essoufflement ou les douleurs d’allure digestive. L’asphyxie du muscle cardiaque est alors moins brutale que lorsqu’une artère coronaire est bouchée, mais n’en est pas moins sévère.
La prise en compte de l'ensemble des symptômes spécifiques chez les femmes est essentielle dans le diagnostic et le traitement.
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