Au printemps 2016, j’ai 48 ans. J’ai régulièrement mal au dos, mais rien de visible à la radio. Mon médecin me dit de travailler un peu plus debout, de changer peut-être de matelas et de me reposer, avoir moins de stress. Je passe mes vacances d’été en Auvergne avec des randonnées. Je suis assez essoufflée et le soir, j’ai mal au dos. Reprise du boulot en plein plan social, beaucoup de stress à gérer. Une semaine après la reprise, je suis essoufflée au moindre effort, avec un point plus fort entre les côtes dans le dos. Je retourne chez le médecin, qui m’envoie à l’hôpital faire une radio des poumons, car dans le passé j’ai fait une pleurésie. Je suis épuisée. Je décide d’aller aux urgences. Il est 13h30. À l’électrocardiogramme, ils ne voient rien. Je pars à pied faire ma radio des poumons, en me traînant. Rien. Ils me font une prise de sang et parlent de me laisser repartir. Cela doit être la chaleur d’août, je suis en surpoids, mais je ne fume pas, pas de cholestérol, diabète à la limite, juste des triglycérides. Puis vers 18h, les analyses de sang arrivent et tout le monde s’affole. On m’emmène immédiatement au bloc. Je suis en train de faire un infarctus. Pose d’un stent. J’ai senti immédiatement la douleur du dos s’évaporer. Depuis, je la reconnais et j’ai senti quand j’ai fait une resténose. Mais avant, j’avais l’impression de passer pour une folle avec mon mal de dos… Depuis, j’ai repris l’activité physique et je mène une vie normale. C’était important pour de témoigner sur le site www.agirpourleoceurdesfemmes pour sauver à mon tour des vies de femmes.
« Janvier 2021, je pars passer quelques jours chez mes parents en Bretagne, sans enfant ni mari car ma maman est en chimio et nous ne sommes pas vus à Noël. Le Covid est là depuis bientôt un an. Je ne veux faire courir aucun risque à ma mère, donc les quelques jours qui précèdent mon voyage [...]
Je suis Néerlandaise et j'habite à Toulouse depuis 1994. En janvier 2018, j'ai eu au milieu de la nuit une crise cardiaque par SCAD (Dissection Coronaire Spontanée). Je n'y comprenais rien : je croyais être forte, sportive et en bonne santé. Comment cela a-t-il pu m'arriver ? [...]
Depuis de longues années, mon travail et mon investissement professionnel pour les enfants et leurs familles étaient passionnants certes mais extrêmes. L’épuisement se cachait derrière une énergie et une hyperactivité excessives, accentué par la dégradation de la profession médicale. Il [...]