logofg

FONDS DE DOTATION
Professionnels de santé

Vaccination contre la Covid-19 et risque de thrombose

La Société Française de Médecine Vasculaire (SFMV) et le Groupe Français d’Etudes sur l’Hémostase et la Thrombose (GFHT) ont publié ce vendredi 2 avril 2021 un communiqué de presse sur les questions autour de la vaccination contre le COVID-19 et le risque de thrombose. Commentaire par le Pr Gabrielle Sarlon, Médecin vasculaire au CHU de la Timone à Marseille et Ambassadrice d’Agir pour le Coeur des Femmes.

placeholder image

La phlébite, ou thrombose veineuse profonde, est la formation d’un caillot sanguin dans une veine, essentiellement des membres inférieurs. Lorsqu’un fragment de ce caillot se détache, il peut migrer vers les poumons et être à l’origine d’une embolie pulmonaire. Le risque de phlébite et d’embolie pulmonaire est de 1 à 2 cas pour 1 000 habitants par an en France. Les vaccins ne s’accompagnent pas d’un risque accru de thrombose, y compris avec les vaccins COVID-19 approuvés, et notamment le vaccin fabriqué par AstraZeneca. En revanche, une forme extrêmement rare de caillot sanguin survenant dans le cerveau, appelée thrombose veineuse cérébrale sinusale (TVCS) associée à une diminution des plaquettes sanguines (cellules qui participent à la coagulation) est apparue chez un petit nombre de personnes recevant le vaccin d'AstraZeneca, de l'ordre de 1:250 000 à 1:1 000 000. Le mécanisme de ces thromboses observées au niveau cérébral avec le vaccin AstraZeneca est d’ordre immunologique, en relation avec une activation exagérée de ces plaquettes sanguines qui, en s’agrégeant les unes aux autres sont à l’origine du caillot. Les personnes ayant déjà eu une thrombose doivent se faire vacciner, elles ne sont pas plus à risque de développer une TVCS et peuvent recevoir le Vaccin AstraZeneca. Aucun traitement préventif n’est à envisager avant ou après vaccination. En revanche, si vous prenez un traitement anticoagulant, celui-ci ne doit pas être interrompu. En cas de traitement anticoagulant, il faut appliquer une pression légère au site du vaccin pour éviter les saignements.

Agir pour le Cœur des femmes alerte pour anticiper et agir sur la maladie veineuse thrombo-embolique et relayer les actualités avec les commentaires d’ambassadeurs experts. Agir pour le Coeur des Femmes a établi un partenariat avec la Société Française de médecine vasculaire pour agir sur les maladies vasculaires artérielles et veineuses qui ont des spécificités très conditionnées par le statut hormonal des femmes.

Lire le communiqué

 
VOIR AUSSI
placeholder

Les maladies cardio-vasculaires, 1ère cause de mort maternelle : il est urgent d’agir !

Professionnels de santé

On estime à 150 000 le nombre de femmes porteuses d’une maladie cardio-vasculaire en âge de procréer en France. Ces patientes ont un risque multiplié par 15 de complications pour leur enfant et par 100 de mortalité pour elles-mêmes, si elles ne sont pas correctement prises en charge. La [...]

Lire la suite

placeholder

Le surpoids, c’est dans la tête ou dans l’assiette ?

Publications

Les livres sur le poids abondent. Mais celui-là vous touchera car il explique et déculpabilise grâce à un tour d’horizon de tous les facteurs impliqués dans le surpoids. Bien au-delà de l’alimentation, les facteurs psychologiques, l’hérédité, le microbiote. Surtout, il donne des [...]

Lire la suite

placeholder

HTA ET GROSSESSE

Publications

La survenue d’une hypertension lors de la grossesse, même s’il s’agit d’une pathologie fréquente (une grossesse sur 10 en moyenne), perturbe encore l’organisation des soins. Il n’y pas de parcours de soins formalisé en France où le rôle de chaque professionnel de santé impliqué est [...]

Lire la suite

 Votre don permettra d’améliorer
la prévention au moment clef
de la vie d’une femme