De quoi parle-t-on ?
Du sucre sucré au goût, d’abord, que l’on trouve dans les aliments et les boissons sucrées parce qu’ils sont riches en saccharose et en fructose : on parle de sucres. Mais l’amidon que l’on trouve dans le pain (et les céréales) et les pommes de terre n’est pas totalement « innocent » : il est, lui, constitué de glucose.
Quand y-a-t-il des effets nocifs ?
Exclusivement en cas d’excès, car les glucides (dont les sucres font partie) sont indispensables pour l’équilibre alimentaire.
L’excès régulier d’aliments riches en glucides (en sucres et en amidon) peut conduire à un excès de calories, si l’on est sédentaire. Dans ce cas, cela peut faire prendre du poids. Si cette prise de poids touche le centre du corps (particulièrement l’intérieur du ventre), cela entraine une production de graisses appelées triglycérides qui circulent dans le sang et une baisse du « bon cholestérol ».
Rien de bon pour le cœur.
En outre, l’excès d’aliments sucrés (riches en saccharose et en fructose), et en particulier de boissons sucrées, se transforme en graisses dans le foie, et augmente le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.
Faut-il alors tout craindre ?
Non car les effets des aliments sont complexes. Par exemple le fructose des fruits ne pose pas de problème car il est entouré de fibres et d’antioxydants.
L’amidon des féculents n’entraine pas de risque de diabète si l’apport en fibres est élevé, ce qui est le cas du pain complet et des céréales complètes. Les légumes secs et les fruits élèvent tellement peu la glycémie dans le sang qu’ils ont un effet préventif.
Que faut-il retenir ?
Tout est question de quantité : si l’on consomme peu d’aliments sucrés (glaces, gâteaux, friandises, desserts sucrés) et que l’on reste actif et avec un poids normal, tout va bien. La qualité est importante aussi : il faut limiter les produits raffinés (pain blanc,…). Les boissons sucrées (sodas, limonades,…) sont vraiment à éviter : jamais à table et si possible pas entre les repas.
Merci au Docteur Jean-Michel Lecerf.
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