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Gynecologie

Comment traiter les bouffées de chaleur à la ménopause ?

La qualité de vie à la ménopause est essentielle au bien-être global des femmes, aussi il faut s’acharner à trouver la (ou les solutions) qui permettra (ont) à chacune de vivre cette période dans la sérénité.

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80% des femmes vont ressentir des bouffées vasomotrices (bouffées de chaleur et/ou sueurs nocturnes) à la ménopause. Ces symptômes peuvent même débuter dans les années qui précèdent. Pour certaines femmes, ils sont très invalidants et altèrent leur qualité de vie, pour plus de 25% d’entre elles. Si ces symptômes durent 5 à 7 ans en moyenne, certaines femmes n’en n’auront jamais, alors que d’autres seront gênées durant plusieurs décennies.
La thérapeutique la plus efficace est sans aucun doute le traitement hormonal de la ménopause (THM). En effet, la mise en route d’un traitement à base d’estrogènes permet presque toujours de faire disparaitre ces symptômes. Cependant il peut être contre-indiqué, ou non souhaité par les femmes.
Des alternatives au THM peuvent alors leur être proposées, avec des résultats variables d’une femme à une autre. Chaque solution peut convenir l’une ou à l’autre, sans pouvoir le déterminer à l’avance. C’est pourquoi il convient de proposer et d’essayer diverses alternatives.
Parmi les choix possibles, les alternatives pharmacologiques utilisent un médicament ou un principe actif. Il existe aussi des alternatives non pharmacologiques. De grandes études internationales ont permis de distinguer celles qui apportent un effet positif significatif par rapport à un placebo, celles sans effet ou celles dont l’efficacité reste à ce jour discutée dans la communauté scientifique.
Alternatives efficaces : certains médicaments utilisés dans d’autres maladies, comme la dépression ou l’hypertension artérielle, sont efficaces pour la gestion des bouffées vasomotrices. Leur utilisation sera proposée aux patientes qui souffrent de ces pathologies, en espérant résoudre aussi leurs symptômes de ménopause. Une discussion doit s’engager entre le médecin et la patiente avant d’envisager ce type de molécule. Parmi les alternatives non pharmacologiques, l’hypnose et le yoga ont également montré leur efficacité.
Alternatives à l’efficacité discutée : l’acupuncture et les extraits d’isoflavones, appelés phytoestrogènes. Ces produits issus des plantes ont un effet se rapprochant de celui des estrogènes. Ils pourraient aider en cas de bouffées vasomotrices, mais leur utilisation est contre-indiquée en cas de pathologies estrogéno-dépendantes, comme le cancer du sein.
Alternatives non efficaces : elles n’ont pas d’effet significatif démontré comparativement à un placebo : l’homéopathie, le trèfle rouge, le ginseng, le black cohosh, les herbes chinoises, la relaxation, la réflexologie et l’aromathérapie. Pour autant, ces alternatives peuvent être essayées avec des résultats favorables chez certaines femmes. Méfions-nous par ailleurs des solutions « miracles », parfois trouvées sur Internet, qui proposent des plantes dont la toxicité, notamment hépatique, n’est pas nulle.

 

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