Cette émission m’a permis de rappeler que les hospitalisations pour infarctus des femmes de 45 à 54 ans progressent de 5 % par an, essentiellement liées à l’exposition précoce au tabac, au stress, à la sédentarité, à la précarité, et également aux contraceptions combinées avec oestrogènes. Les facteurs de risque classiques sont plus toxiques sur les artères des femmes, et en plus elles ont des facteurs de risque hormonaux. J’ai eu l’occasion également de présenter le concept de gynéco-cardiologie que nous avons mis en place au CHU de Lille, avec les gynécologues, les cardiologues, les médecins généralistes, les pharmaciens et d’autres acteurs, et que nous souhaitons développer avec Agir pour le Cœur des Femmes.
Emission du 20 juin début à 38 :30
https://www.francebleu.fr/emissions/tous-experts/107-1
77% repoussent la consultation chez le médecin, tandis qu'elles ne sont que 38% à faire des bilans de santé périodiques. Elles ont largement tendance à minimiser les facteurs de risque et elles sont 80% à méconnaître les symptômes de l'infarctus du myocarde spécifiques aux femmes. [...]
Une étude publiée dans l'American Journal of Preventive Medicine par une équipe de psychologues de Harvard montre que 2 heures de bénévolat par semaine sont associées chez des adultes de 50 ans et plus à une réduction considérable du risque de perte d’autonomie et de décès. Elles [...]
Plus les femmes de 50 à 79 ans sont sédentaires pendant la journée, plus leur risque d’être hospitalisées pour insuffisance cardiaque est élevé. C’est le résultat d’une étude épidémiologique réalisée sur plus de 80 000 femmes ménopausées, d’un âge moyen de 63 ans, qui ont [...]