« J’ai perdu ma mère il y a 3 mois d’un infarctus, elle avait 68 ans. Je m’en veux terriblement, car cela faisait un mois qu’elle se sentait fatiguée et surtout avait des douleurs gastriques.
Ayant eu déjà un ulcère, je pensais comme elle que c’était un problème d’estomac. Ces brûlures d’estomac étaient souvent accompagnées de nausées et de vomissements. Son état était stable mais elle était fatiguée.
Un jour, je me suis décidée à l’amener chez le médecin et durant le trajet elle a senti une douleur dans la poitrine. Avec ma fille, nous l’avons emmenée aux urgences de l’hôpital et elle a été admise en cardiologie.
Les résultats de ses examens ont permis de voir que ses artères étaient bouchées et il fallait faire un pontage en urgence.
Prenant un traitement pour son diabète, elle a dû attendre 5 jours avant son opération. La veille de son opération, elle a fait un arrêt cardiaque à 3 heures du matin. Les médecins cardiologues ont réussi à faire repartir son cœur mais très faiblement.
Nous avons eu 24 heurs ma soeur et moi pour lui dire au revoir pour toujours. Son décès a été un choc. Je n’ai jamais pensé qu’elle était en train de faire des infarctus à répétition jusqu’au dernier qui lui a été fatal.
Hier, j’étais à La Rochelle pour un déplacement professionnel et je suis tombé sur le Bus du Cœur des Femmes. J’ai découvert les signes de l’infarctus chez les femmes et j’ai compris qu’ils peuvent être différents de ceux des hommes.
Je souhaitais vous remercier pour les campagnes de prévention que vous mettez en place, cela va sauver des vies. Puis-je vous aider d’une façon ou d’une autre ? Cette cause me tient dorénavant très à cœur. »
« J’ai eu mal dans la jambe pendant plusieurs jours. Puis petit à petit, mon pied est devenu bleu. A la fin, je ne pouvais plus le poser par terre. Mon médecin m’a envoyée à l’hôpital. Je fume environ un paquet et demi de cigarettes depuis l’âge de 16 ans et je prends la pilule depuis [...]
Je prenais la pilule oestroprogestative, depuis mes 16 ans pour de l'acné, que j'ai continué à m'auto prescrire. Je n’avais pas le temps de voir une gynécologue, ayant trop de travail et les enfants à gérer. Je n’avais pas d’antécédents particuliers, en dehors d 'une [...]
Il y a eu un "AVANT" et un "APRES"... Depuis quelques années, je souffrais d'arythmie et malgré un choc électrique et le traitement médicamenteux, les crises n'ont cessé de se multiplier et de durer de plus en plus longtemps. A 68 ans, j'étais alors dans l'impossibilité de [...]